Été 2022, les incendies ravagent les forêts de Gironde. À seulement 4 kilomètres des flammes au nord de Biscarrosse, dans la maison de famille que mes grands-parents ont construit en 1970, j’ai vécu avec angoisse la menace du feu et ses fumées toxiques. Cette catastrophe impactant ma région de coeur à déclenché un besoin de suivre "l'après", en témoignant de la violence et de l'impact dévastateur du feu sur la nature et les communautés locales.
Pompiers, policiers, maires, exploitants, restaurateurs, habitants, bûcherons… Tous ont eu un rôle dans cette tragédie et subissent de plein fouet l'impact psychologique et économique des incendies. Les pompiers et les autorités locales ont travaillé d'arrache-pied pour protéger les habitations, créant pare-feux et allumant contre-feux.
Malgré ces étendues mortifères après des départs de feux accidentels et criminels amplifiés par le réchauffement climatique, la résilience ainsi que la capacité de la nature à se rétablir et se régénérer petit à petit s’imposent à nous, avec notamment les premiers signes de renouveau, tels que les fougères ou les petits pins qui commencent à repousser.
Face à ces forêts brûlées vives, ces feux incontrôlables, ce brasier à ciel ouvert et ces drames humains, il apparaît urgent et impérieux aujourd'hui de relever un défi écologique lié au réchauffement de la planète.
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